Canton de Fauville-en-Caux.
Terre gallo-romaine, où la tradition place une ville détruite dans des champs couverts de tuiles, de poteries et de monnaies romaines, Normanville conserve sa motte féodale, à proximité de l’ancienne voie gallo-romaine, jusqu’en 1860. C’est en 1188 qu’est mentionnée la famille Normanville avec Hugues, seigneur et patron de Normanville, Riville, Saint-Pierre-Lavis, Sainte-Marguerite et Ricarville. Au XIIIème siècle, la cure de cette paroisse est divisée en trois parties. Chacune d’elle a un curé. La plus importante juridiction est à la présentation du seigneur de Normanville. La seconde partie appartient à un seigneur d’Ausseville, huitième fief à Normanville. Et la troisième à l’archevêque de Rouen. Au XVème siècle, Roger de Normanville épouse Jeanne d’Estouteville. En 1735, la famille Pestel vend le domaine à Jean Fiquet, constructeur du château en 1737. Trois chapelles existent à Normanville avant la Révolution : celles de Saint-Eloi ou de Saint-Gilles, desservant un ancien hôpital cité à la fin du XVème siècle ; celles de Saint-Nicolas et de Sainte-Marguerite n’apparaissent qu’au XVIIème siècle. Leurs titres sont transférés à la chapelle du château construite en 1741. A la fin du XIXème siècle se tient en septembre une importante foire aux bestiaux et aux chevaux.