Canton de Saint-Valery-en-Caux.
L’origine du village serait liée à celle de la forteresse édifiée à l’époque des ducs de Normandie par la famille Mauconduit. En 1265, Nicolas de Hotot vend ses terres à l’abbaye de Fécamp afin de permettre la création du port de Claquedent, à l’endroit où la Durdent se jette dans la mer. Ce port, composé uniquement de jetées en bois, disparaît au XVIIème siècle. Ne relevant pas de l’exemption de l’abbaye de Fécamp, l’église de Saint-Sylvain est placée sous le patronage du seigneur du lieu. C’est au chevalier de Miffant, chef d’escadre, que l’on doit vers 1684 la reconstruction du château en ruine. Le fief passe successivement aux mains de familles issues de la bourgeoisie dieppoise de sensibilité protestante. Le Seconde Guerre mondiale trouble ce village avec la création d’une piste d’aviation allemande. Au cours des derniers mois de 1944, l’armée américaine installe le « camp cigarette Lucky Strike », qui reçoit d’abord des troupes américaines venues combattre l’armée allemande, puis les militaires en cours de rapatriement vers l’Amérique.