L’Etoile Verte est un lieu de partage et d’échange autour de la Nature qui a été créé par Elise et Stéphane, à Sainte-Colombe.
Elise et Stéphane nous ont présenté les lieux.
Nous avons commencé la visite des lieux par la serre semi-enterrée qui a pour but de garder d’avantage la chaleur et de produire des fruits et légumes sur plus long terme. Nous avons eu la chance de découvrir de nouvelles variétés de tomates, comme les tomates voyage.
Juste à côté de cette serre, nous avons pu voir « l’étoile » , en effet, Elise et Stéphane ont planté sous différentes techniques de jardinage des légumes d’antan et d’aujourd’hui.
Pourquoi « l’étoile » ?
Ce jardin est en forme d’étoile tout simplement !
En continuant notre chemin, nous avons rencontré les canards coureurs indiens, leur particularité : manger les indésirables du potager. Les canards ne sont pas les seuls animaux, il y a également : des lapins, des cochons d’Inde, des moutons, un âne…
Au devant de la maison, nous pouvons trouver le jardin de curé, autrement dit, ce jardin est composé de plantes médicinales et comestibles. Autrefois, le jardin de curé se trouvait près de l’église et du presbytère afin d’être utile à autrui.
Ensuite, nous passons à la voûte végétale nous menant vers les premiers arbres fruitiers. A l’avenir, cet espace sera un verger d’arbustes fruitiers.
Au fond de ce grand espace encore en aménagement, deux ruches y sont logées. Des installations sont en cours pour protéger les personnes lors de futures animations autour des abeilles et du miel…
Enfin, nous avons vu la scène extérieure qui permet d’accueillir tous les jeudis soir les artistes.
Située au cœur de la Vallée de la Durdent, dans le Pays de Caux, la ville de Cany-Barville vous offre un écrin de verdure riche en patrimoine culturel et historique. Pour l’histoire, la signification de Cany viendrait du latin caniacum (ou du celtique cann) désignant un lieu humide. De son côté, Barville viendrait du patronyme germanique boroldus ou barulfus associé au latin villa correspondant domaine rural.
Tous les étés, le lundi à 15h00, l’Office de Tourisme de la Côte d’Albâtre vous propose une visite commentée pour découvrir les secrets d’histoire de la ville de Cany-Barville.
La présentation du circuit Cany « Au fil de l’eau » est assurée par une guide de l’Office de Tourisme de la Côte d’Albâtre.
Cette visite débute au cœur de Cany-Barville, sur la Place Robert Gabel, surnommée « la Place des Halles ». Construite en 1712, cette place a eu de multiples usages au fil des époques : stockage du blé, place de commerces, caserne d’un régiment de cavalerie, marché traditionnel. D’ailleurs, le marché traditionnel de Cany-Barville se tient toujours sur cette place, tous les lundis matin, toute l’année. Cany-Barville a toujours eu un positionnement stratégique pour l’économie du territoire. En effet, le passage de La Durdent au centre de la ville a permis le développement du commerce, l’installation de filatures et la construction de moulins.
La visite se poursuit le long de La Durdent. Ce fleuve est long de 23 km et se jette à Veulettes-sur-Mer. Autrefois, plus d’une soixantaine de moulins étaient en action tout le long de La Durdent.
Au XXème siècle, avec le déclin de l’industrie locale et la concurrence des pays asiatiques, de nombreuses usines ont fait faillites. Toutefois, en 1977, avec l’installation du Centre Nucléaire de Production d’Electricité, à Paluel, a donné lieu à une renaissance du canton ainsi que l’arrivée de nouveaux habitants.
Lors de cette visite, vous tomberez sous le charme des jardins fleuris au bord du cours d’eau. Entre patrimoine culturel et architectural, vous ne saurez plus où donner de la tête.
Pour continuer cette découverte, nous nous retrouvons dans le Square René Coty, anciennement utilisé pour les foires aux bestiaux. Dans ce square, nous pouvons apercevoir la statue de Louis Bouilhet, poète et fidèle ami de Gustave Flaubert.
Nous continuons le circuit vers le Parc du Clos Saint Martin qui a pour particularité d’avoir une diversité d’arbres d’ici et d’ailleurs. Longtemps privé, il est désormais ouvert au public. Durant la découverte de ce parc, on vous donnera de nombreuses anecdotes…
Pour clôturer la visite de Cany-Barville, nous nous dirigeons vers l’Eglise Saint Martin. Le Saint Martin est un Saint populaire dans la région, en effet, plus de 161 édifices religieux portent son nom en Seine-Maritime.
Si vous souhaitez découvrir cette visite commentée :
© Salomé LEROUX
A Saint-Sylvain, il existe un aérodrome historique. En effet, cet aérodrome a été créé durant la seconde Guerre Mondiale. Tout d’abord, la piste d’atterrissage fût une création allemande. Ensuite, les américains ont utilisé cette base pour les différents approvisionnements. Ces camps portaient tous un nom de marque de cigarettes, d’où son nom « Camp Lucky Strike ».
Aujourd’hui, je vous propose de découvrir plus particulièrement l’Aéroclub Cauchois. Cette association compte entre 70 à 80 membres.
Guillaume et René, deux membres pilotes de l’association, nous ont présenté les infrastructures de l’aérodrome.
Les hangars permettent de garer les avions et ULM. Parmi ces avions : 4 appartiennent à l’Aéroclub Cauchois, les autres sont à des propriétaires privés. Au cœur des hangars, un atelier est mis en place pour faire les réparations directes. L’avantage c’est qu’il dispose de deux mécaniciens agréés dans l’aviation. Tous deux bénévoles, ils assurent l’entretien des engins tout au long de l’année.
A côté des hangars, les bureaux administratifs sont là pour assurer : le contrôle et le suivi des vols, les réunions de l’association, et les formations des Brevets d’Initiation Aéronautique (BIA). En effet, l’Aéroclub Cauchois dispose de subventions et de conventions avec les lycées de : Dieppe, Fécamp, Yvetot et Saint-Valery-en-Caux. Trois instructeurs bénévoles assurent l’apprentissage et la mise en situation pour les futurs pilotes. Pour obtenir ce brevet, il faut compter environ 45 à 50 heures de vols.
Enfin, l’aérodrome possède une piste d’atterrissage en herbe. L’aérodrome est ouvert seulement aux vols internes.
Tout au long de l’année, des baptêmes de l’air vous sont proposés sur réservation. Divers parcours sont possibles le long du littoral de la Côte d’Albâtre.
© Aéroclub Cauchoix | © Grégoire Auger
De passage dans la région ?
Partez à la découverte de nos spécialités locales…
Réputée pour sa gastronomie, la Normandie sait se démarquer des autres régions françaises. Égayez vos papilles grâce au savoir-faire de nos producteurs.
Nombreux sont les produits proposés tout au long de l’année sur le territoire de la Côte d’Albâtre. Du cresson au lin, en passant par le cidre, le fromage, ou les glaces fabriquées à la ferme, ces produits peuvent être consommés à tout moment de la journée…
Les riches alluvions ont favorisé l’implantation de cultures maraîchères, où, salades, poireaux et autres légumes tapissent le fond des vallées en rangées régulières. Présents sur les marchés locaux, certains maraîchers assurent aussi la vente directe de leurs produits à l’exploitation. Aux sources de la Durdent et de la Veules, des cressonnières produisent cette savoureuse salade aux nombreuses vertus. Le cresson peut être dégusté sous différentes recettes, de la soupe jusqu’à la simple salade avec de la crème. Vente de cresson et de potage au cresson sur les marchés ou aux cressonnières.
Le système agricole cauchois est principalement basé sur l’élevage et la culture des céréales qui offrent de bons rendements sur les riches terres limoneuses. A ces deux piliers, viennent s’ajouter d’autres cultures qui varient selon la conjoncture (hausse ou chute des cours) dont la diversité vous offre un patchwork de parcelles aux couleurs changeant selon les saisons. Parmi les cultures industrielles, on note le colza, le lin, la pomme de terre et la betterave à sucre.
La vache normande est la race phare du territoire. Cette race de vache est issue d’un croisement de trois races anciennes : la Cotentine, l’Augeronne et la Cauchoise. Au détour de nos routes, vous la reconnaîtrez facilement à ses « lunettes » sombres et à sa robe tricolore (« caille », « blond » ou « bringé »). Elle est réputée dans le monde entier tant pour sa viande (savoureuse et persillée) que pour son lait aux qualités beurrières et fromagères.
Pour l’anecdote : en 1992, les jurys de Gault Millau ont placé la Normande en tête des meilleures viandes.
Avec un note de 9,1/10 et pour avis général :
« On rêve d’en manger comme ça plus souvent. Très belle couleur presque violette. Viande bien mûre, finement persillée. Bonne jutosité. Beaucoup de moelleux et de soyeux. Du beurre avec un petit goût de noisette. Viande fondante, saveur extraordinaire . »
De nombreuses fermes proposent de savoureux produits laitiers (beurre, crème, fromage blanc, faisselle) et de la viande bovine du producteur au consommateur.
Vous l’aurez bien compris, le fruit star de la région Normandie c’est la pomme. Elle a pour particularité de se trouver dans une multitude de variétés. De la Reine de Reinette à la Melrose, la pomme est un fruit qui peut plaire à tout le monde. Les vergers illuminent les paysages normands du printemps jusqu’à l’automne, grâce à leurs jolies fleurs blanches et leurs fruits.
La pomme se décline en différente recette, comme :
Retrouvez nos producteurs locaux pour déguster nos spécialités à base de pomme.
Les produits de Normandie ne se résument pas que par les produits liés à la terre. Retrouvez toute l’année sur les étals les produits fraîchement pêchés sur la Côte d’Albâtre : soles, carrelets, maquereaux, harengs…
Seul port de la Côte d’Albâtre, Saint-Valery-en-Caux abrite une flottille de bateaux de pêche (ligneurs -caseyeurs, chalutiers, doris) qui, au gré des marées, quittent ou rentrent dans l’avant-port. A Veulettes-sur-Mer, Veules-les-Roses et Saint-Aubin-sur-Mer, les pêcheurs utilisent une embarcation plus petite, le doris, héritier direct de celle utilisée par les morutiers sur les bancs de Terre-Neuve. Son fond plat permet l’échouage sur la plage avant d’être remonté sur la digue à l’aide de tracteurs. Autrefois en bois, les doris sont maintenant en aluminium, plus résistant et nécessitant moins d’entretien. Les marins partent à deux ou trois, le temps d’une marée, pour poser ou relever filets et casiers. Ils ne sont bloqués “à terre” que par grand vent, quand la mer démontée devient trop dangereuse, mais aussi lors des grandes marées car les courants trop forts occasionnent la dégradation, voire la perte des filets. Toute l’année, ces bateaux travaillent et vous ramènent des poissons d’une fraîcheur exceptionnelle.
«La Veulaise » est la première huître de Seine-Maritime élevée en pleine mer sur l’estran de Veules.
Retrouvez-là chez les restaurateurs, sur les marchés ou sur la plage de Veules-les-Roses pour savourer son petit goût de noisette.
Retrouvez tous ces produits de la mer sur les étals des pêcheurs ; n’hésitez pas à leur demander conseil pour la préparation, le mode et le temps de cuisson.